mardi 17 avril 2012, par
L’affaire de plusieurs internements arbitraires dans le Gard appelle de notre part les commentaires suivants :
L’exaltation dans l’expression des convictions n’est pas, en soi, signe de maladie mentale.
Certaines situations brutalement insupportables sont susceptibles de provoquer une juste ire de militants impliqués, voire de simples citoyens.
Le refus de soin n’est pas non plus, en soi, signe de maladie mentale.
Certaines interactions institutionnelles sont susceptibles d’entraîner un enchaînement de décisions, dont chacune peut paraître légitime, mais aboutissant à un arbitraire majeur.