Pendant cette période de pandémie Covid-19, dans certains établissements, le confinement sanitaire a pu se confondre avec l’isolement psychiatrique. La différence entre les deux étant la fermeture de la porte à clé. Or enfermer à clé des personnes psychiatrisés constitue un isolement psychiatrique encadré par une loi.
Dans le courrier ci-joint, datant de mai 2020, Adeline Hazan, Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté, rappelle la loi car des logiques d’enfermements psychiatriques sans (...)
APH-JM a pris connaissance avec incrédulité des propositions présentées par le Premier Ministre et la Ministre des solidarités et de la santé, et du vote à l’Assemblée nationale concernant la politique migratoire et notamment celles qui concernent l’AME (Aide Médicale d’Etat) et la PUMA (Protection Universelle MAladie, ex-CMU). Ces prestations d’aide sociale aux étrangers en situation régulière et irrégulière constituaient une couverture santé minimale, mais permettant le respect des principes de santé (...)
Deux réactions de militants de l’USP à la publication du texte de Thierry Najman sur ce site. Les voici ci-dessous. Le débat continue... Gilles Barthe : Je veux attirer l’attention sur une possible tentation d’interdire la contention au profit de l’isolement même si je ne pense pas que ce soit ce qu’ait voulu dire l’auteur. J’ai pu lors de mon parcours dans le service public expérimenter deux services : l’un où il n’y avait pas de chambre d’isolement, mais où il y avait des contentions. Et l’autre (...)
Thierry Najman, psychiatre, auteur de Lieu d’asile. Manifeste pour une autre psychiatrie (Odile Jacob, 2015) a publié cette contribution argumentée aux débats sur la contrainte, l’enfermement, et la contention.
Pour l’USP, la contention n’est jamais un soin mais est parfois une nécessité.
La Fédération Française de Psychiatrie est indignée par la teneur du décret n° 2018-338 du 23 mai 2018 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement dit HOPSY. Sous prétexte d’améliorer la gestion des dossiers des personnes hospitalisées sans consentement et d’actualiser un recueil dispersé de données, la ministre de la Santé, sous l’autorité du Premier ministre a signé un décret autorisant le fichage de données (...)
Ci-dessous le texte déposé par Mme Yaël Frydman, secrétaire générale du CRPA lors de leur rendez-vous avec les représentants du Bureau de la santé mentale de la DGS, au ministère de la santé, le 13 mars 2018. "Lors de ce rendez-vous nous n’avons guère été qu’écoutés mais pas entendus. Ce constat est important puisqu’il recoupe celui fait par d’autres organisations que la nôtre et qu’il conforte la nécessité des luttes sur ce terrain." Cet article est publié sur notre site internet à l’adresse suivante : (...)
Je vous invitais il y a quelques jours à signer notre pétition pour mettre un terme à l’enfermement des enfants dans les centres de rétention en France. 47 000 personnes ont déjà joint leur voix à celle de la Cimade et de ses partenaires. Et vous ? Il y a un an jour pour jour, la Cour européenne des droits de l’Homme prononçait une quintuple condamnation de la France pour cette « pratique dégradante ». Pourtant, de jeunes enfants – parfois des nourrissons – ou des adolescents sont encore privés de (...)
Les membres de l’Assemblée générale de La Cimade du samedi 24 juin ont adopté à l’unanimité cette motion qui porte une interpellation au nouveau gouvernement.
N’hésitez pas à la partager ou le lien de l’article sur le site http://www.lacimade.org/deni-de-realite-deni-dhumanite-ne-peuvent-fonder-politique-migratoire-digne-de-france/ et sur les réseaux sociaux.
Bien solidairement -
Vincent Brossel
Développement des Ressources privées, Communication et Sensibilisation
La Cimade
64 rue Clisson - 75013 (...)
L’Etat d’urgence : au centre de l’agenda politique. Déjà plusieurs fois reconduit, cet instrument n’est pas prêt d’être remisé au magasin des accessoires dépassés. Après son expiration en juillet prochain, il sera sans aucun doute, vu les déclarations du gouvernement, renouvelé dans les mêmes termes. Puis ce sera le dépôt d’un projet de loi intégrant l’Etat d’urgence dans le droit commun, et qui sera examiné à l’automne. Le document en référence est fait pour aider à la mobilisation contre le (...)