congrès des 23, 24 et 25 mars 2001 : Du droit d’être patient – Usage(r) mais content?

ARGUMENT Le projet de “ loi santé ” (printemps 2001 ?) insiste sur le droit des usagers, notamment dans le chapitre “ démocratie sanitaire ”. Aujourd’hui, la loi devenant le seul repère, l’éthique médicale y puise ses références. Si nous ne pouvons que nous féliciter de toute amélioration concernant le droit des patients, nous devons nous interroger sur ce que signifie aujourd’hui “ être patient ” et sur la nature des soins proposés. Que penser d’une médecine qui ne “ parlerait ” avec les malades que parce que c’est “ prescrit ” par la loi dans le cadre de l’information aux usagers ? Parle-t-on encore de soins quand la seule préoccupation est la maîtrise des dépenses de santé et l’ouverture tous azimuts de parapluies médico-légaux ? Si le droit des patients évolue favorablement, en est-il de même des soins prodigués à un moment où la “ qualité des soins ” remplace progressivement des “ soins de qualité ” ? Que penser du passage insidieux dans un silence inquiétant de la tutelle aux biens à la tutelle à la personne ? du sanitaire au médico-social ? des services ouverts aux unités fermées ? Quelles garanties pour la confidentialité ? Le respect d’espaces privés ? Le secret médical ?… Patience, le 3e millénaire est là… et le congrès de l’USP va répondre à toutes les questions…

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