Les syndicats continuent de contester l’adoption du projet

12.06.08 – HOSPIMEDIA – A l’occasion d’une conférence de presse, organisée avec la confédération des praticiens des hôpitaux (CPH), l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) explique que l’action de Roselyne Bachelot « n’est pas sincère et pas transparente ». Rachel Bocher, présidente de l’INPH, contactée par Hospimedia, en veut pour preuve l’acceptation par la France de la décision slovène sur le temps de travail. La ministre leur avait indiqué, au moment où les représentations syndicales étaient reçues sur cette question (voir notre brève du 06/06/2008) qu’elle leur enverrait une lettre avant le 9 juin. Lettre que l’INPH et les autres organisations n’ont jamais reçu, indique Rachel Bocher (voir notre brève du 10/06/2008).

A quelques mois de la présidence française de l’Union europénne, l’INPH et la CPH ont demandé à Nicolas Sarkozy d’associer les organisations représentatives au débat mais aussi de sortir du « discours paradoxal » et de faire une déclaration solennelle pour « un droit inaliénable à la santé », précise la présidente de l’intersyndicat.

De son côté, la CGT FO déclare dans un communiqué que l’adoption, par les ministres de la Santé et de l’Emploi européens, de la directive sur le temps de travail correspond à « un jour sombre pour le droit social, pour les travailleurs de l’Europe et pour la construction européenne ». Le syndicat s’étonne dans un communiqué que la France ait accepté alors qu’elle avait « joué jusqu’alors un rôle déterminant pour l’empêcher ».

G.T.

(PD il est possible que le message indiquant le lien avec les videos sur la réunion ministérielle ait été difficile, voire impossible, à lire pour certains (pbe de texte brut versus html).

Ces liens vers les déclarations ministérielles, dont celle de X Bertrand, sont consultables sur le site de l’AMUFen première page http://www.amuf.fr/ (cliquer sur les titres rouges)