Etaient en effet présents ,des représentants de tous les syndicats et collectifs appelant à ce rassemblement, des psychologues, des infirmier(e)s , des éducateurs,des travailleurs sociaux, des psychiatres , de toute la région (Lens, Valenciennes, Lille, Armentières, Bailleul, Seclin, Dunkerque etc.), des usagers ; toutes et tous dénonçaient le renforcement de la dérive sécuritaire et de l’instrumentalisation de la psychiatrie que constitue le projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet d’une prise en charge psychiatrique ».
Il s’agit ici en effet de généraliser les dérives et les abus déjà constatés et reconnus de la loi de juin 1990 en matière de contrainte. Toutes et tous demandaient un vrai débat sur les dérives de la loi de 1990 ainsi que le retrait de ce projet de loi qui élude la question de la qualité des soins et vise essentiellement au contrôle social, transformant les soignants en auxiliaires de police.
Ils mettaient par ailleurs en garde contre l’effet dévastateur d’un tel dispositif sur l’accès aux soins par la peur des équipes de psychiatrie qu’elle réactiverait ou renforcerait là ou la qualité de l’accueil et de l’écoute favorise un accès rapide et dédramatisé. Pierre Paresys
vice-président de l’Union Syndicale de la Psychiatrie http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/03/16/psychiatrie-on-va-faire-fuir-les-patien.shtml http://www.libelille.fr/saberan/2011/03/le-patient-déprimé-il-réussira-son-suicide.html