La mise en examen de trois psychiatres exerçant à Saint-Egrève pour homicide involontaire, si elle peut s’expliquer par l’importance d’un débat contradictoire pour évaluer la responsabilité professionnelle, inquiète notre syndicat. – Par l’incrimination : attribuer l’homicide à trois psychiatres en raison de leur responsabilité soignante ou organisationnelle fait d’une série d’évènements indirecte une cause directe. – Mettre en cause la part de liberté attribuée à un patient et la sécurité d’un établissement dans un cadre d’obligation de résultat ne peut que renforcer la tendance actuelle de la psychiatrie publique vers une aggravation de l’enfermement et des mesures de surveillance.

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