APPEL – Pour que Paris protège des centaines d’adolescent.e.s exilé.e.s et réfugié.e.s sans leur famille

Il existe une « opportunité démocratique » qui n’a pas encore été utilisée et que nous avons décidé de mettre en oeuvre à l’initiative de l’association Paris d’Exil : le Conseil de Paris peut être saisi d’une question si celle-ci réunit 5000 signatures de parisiennes et parisiens et la question posée sera traitée à l’ordre du jour de la réunion du Conseil de Paris.

Le collectif, Paris d’Exil, avec lequel la LDH de Paris milite au sein d’un Inter-collectif de défense des migrants, a lancé une pétition demandant que la Ville de Paris protège (réellement et totalement) les mineurs isolés étrangers. Ce serait une première au niveau de la démarche vis-à-vis du Conseil. Cela permettrait de poser une fois de plus la question de la situation des MIE, qui reste critique dans la capitale.

Nous vous invitons à signer cette pétition et à faire signer votre famille, vos proches, vos voisins, vos amis. La pétition est réservée aux parisiennes et parisiens et répond à des exigences assez strictes d’état civil. Nous sommes à mi chemin (2500 signatures). Il reste deux semaines. La démarche est sérieuse, l’enjeu humain est capital. Vous trouverez ci-dessous toutes les informations.

Le bureau de section

Ligue des droits de l’Homme – Paris 20
www.ldh-france.org/section/paris20

PLUS QUE DEUX SEMAINES ET 2500 SIGNATURES : Signez la pétition pour que Paris protège des centaines d’adolescent.e.s exilé.e.s et réfugié.e.s sans leur famille

“Mohammad, 14 ans, était menacé de mort par son père en Afghanistan. Hawa, 16 ans, devait être excisée et mariée de force à un vieil homme au Mali. Ils ont parcouru des milliers de kilomètres pour venir se réfugier en France, sans leur famille.
Mais aujourd’hui, Mohammad et Hawa, comme des centaines d’autres adolescent.e.s, sont à la rue. C’est la DASES (Direction de l’Aide Sociale à l’Enfance et de la Santé) qui peut leur offrir le logement et la protection auxquelles ils ont droit, selon la loi. Mais actuellement, la DASES remet la majorité de ces jeunes à la rue en utilisant des critères douteux et aléatoires. C’est le constat des collectifs et associations sur le terrain à Paris.

PARISIEN.NE.S, VOUS POUVEZ AGIR

Les 6, 7 et 8 juin, le Conseil de Paris – qui a le budget et le pouvoir sur la DASES – se réunit et peut mettre fin à cette crise ! Un mécanisme citoyen permet à 5000 habitant.e.s parisien.ne.s de forcer le Conseil de Paris à discuter et à voter une délibération pour mettre à l’abri ces jeunes et réviser les critères de sélection avec les associations.”

Lire le texte complet sur le site de Paris d’Exil