Cet été, il n’y a pas que les services d’urgences qui risquent de fermer…

Nous, psychiatres d’exercice public, engagés dans notre pratique professionnelle, ne pouvons plus travailler dans de telles conditions. Nous ne pouvons plus assumer notre mission de soin au service du
public le nécessitant.

Nous faisons face à :

  • Une carence d’effectifs médicaux de 30%, se creusant de mois en mois du fait des départs de
    psychiatres en cascade, entrainant des cadences de travail insoutenables.
  • Une carence d’effectifs infirmiers majeure, ne permettant plus de travailler correctement, un
    accueil et des soins dignes respectant la temporalité des patients.
  • Une surcharge de travail administratif qui nous rend indisponibles auprès des patients et des
    équipes.
  • Un management autoritaire, parfois par la peur, de directions restant souvent sourdes aux
    problématiques de soins.

Pour ces raisons et bien d’autres, nous nous déclarerons en grève le mardi 28 juin 2022, en heures,
demi-journée ou journée entière, et souhaitons être comptabilisés par les ARS.

Nous nous rassemblerons à 14h devant le ministère de la santé à Paris et demandons à y être reçus. En région, les rassemblements pourront être devant l’ARS ou dans chaque hôpital concerné.

Norbert SKURNIK, Président de l’Intersyndicale de la Défense de la Psychiatrie Publique (IDEPP)
Michel TRIANTAFYLLOU, Président du Syndicat des Psychiatres d’Exercice Public (SPEP)
Marie-José CORTÈS, Présidente du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH)
Delphine GLACHANT, Présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie (USP)

pour retrouver le communiqué en pdf