À l’heure du vote du budget et particulièrement du PLFSS, le gouvernement nouvellement formé au détriment de toute démocratie s’inscrit dans la ligne austéritaire des précédents, notamment concernant la Santé : incertitude du financement des hôpitaux, absence de mesures fiscales permettant d’augmenter les recettes de la Sécurité sociale, recul sur l’attribution de l’AME (voire même sa suppression envisagée par certains ministres !) etc.
Et que dire de la psychiatrie, dont les structures sectorielles poursuivent leur agonie au profit d’un saucissonnage des soins, inspiré par un neuroscientisme aléatoire ? L’étiquette « grande cause nationale » pour la santé mentale ne saurait suffire à restaurer les moyens propres aux soins de relation et de proximité nécessaires pour les populations concernées.
L’Union Syndicale de la Psychiatrie appelle donc ses adhérents et sympathisants à (se) manifester partout où des actions sont prévues le 1er octobre.
Charles Olivier Pons, président
Philippe Gasser, membre du CN