Combien faudra-t-il d’alertes, de rencontres, de secousses, de drames pour que les moyens de la psychiatrie soient à la hauteur des enjeux ?
Quels délais d’attente dans les CMP ? Quels délais aussi pour une consultation rapide dans un service d’urgence ? Combien d’entrées retardées ou même impossibles dans un service hospitalier ? Combien de sorties prématurées et d’autres empêchées ? Combien d’équipes en souffrance ? Quel niveau de violence, physique et institutionnelle, dans les hôpitaux ? Combien de renoncements ?
Aussi, quand le corps social montre des signes de plus en plus francs de fébrilité, dans un panel qui s’étend de l’inquiétude à l’indignation,
l’ensemble des syndicats de psychiatrie d’exercice public appelle solennellement
à la grève et à la mobilisation le 18 septembre 2025.
Il s’agit de prendre sa part, une fois encore, en se joignant à un mouvement syndical général qui réclame notamment davantage de justice sociale et de force aux services publics.
Les professionnels de la psychiatrie, ne l’oublions pas, soulagent les maux et sauvent des vies, des vies qui sont mises à rude épreuve par la maladie ou par les conditions de vie et de travail. Ils ont envie de bien travailler. Ils ont besoin, eux aussi, d’être soutenus.
Mobilisons-nous !
Gabrielle ALLIO – Présidente du SPEP
Marie-José CORTES – Présidente du SPH
Charles-Olivier PONS – Président de l’USP
Norbert SKURNIK – Président de l’IDEPP